Les étudiants du master Création artistique accueillent Véronique Goël et Guillaume Brac en résidence du 6 au 10 octobre 2025. Un temps de rencontre est organiséavec Guillaume Brac à la Cinémathèque de Grenoble qui sera suivi d'une séance de L'île au trésor en présence du cinéaste.
Pendant une semaine de résidence, le camps sera notre île pour "s'offrir un terrain de jeu documentaire", une chasse aux trésors où li s'agit à la fois d'être et de rencontrer des flibustiers de ces territoire, à la recherche de liens pour le politiser "à travers l'intime, les sentiments, l'émotion". Guillaume Brac
La séance de restitution des travaux des deux résidences avec Véronique Goël et Guillaume Brac aura lieu le vendredi 10 octobre 2025 de 10h à 17h dans la salle SONIMAGE de la MaCI.
Guillaume Brac
Après des études en production à la Fémis, Guillaume Brac réalise et produit en 2011 Un monde sans femmes, moyen-métrage multi-primé et sorti en salle. En 2013, Tonnerre, présenté en compétition à Locarno, s’aventure sur les rivages du film noir. Aimant jongler en toute liberté avec les genres et les formats, il alterne courts et longs-métrages, fictions et documentaires. En 2018, il reçoit le Prix Jean Vigo pour Contes de juillet, un film issu d’un atelier avec des jeunes comédiens. Suivent un long-métrage documentaire L’Île au trésor, et une comédie sur la jeunesse A l’abordage, sélectionnée au Festival de Berlin.
En 2023, il réalise Un pincement au cœur, première partie d’un diptyque sur les amitiés lycéennes, que vient prolonger Ce n’est qu’un au revoir.
A propos du travail de Guillaume Brac
Guillaume Brac s’attache à un lieu, à ses habitants, notamment les adolescents. Le cinéaste prend très au sérieux ce qu’ils vivent avec plus ou moins de légèreté : prolonger l’enfance en rentrant dans leur espace l’intéresse beaucoup. Comment les engager dans le film ? Comment créer des terrains d'entente ? Son approche pose des questions passionnantes : comment partager le même espace (intime) avec la caméra ? Comment vivre quelque chose ensemble en utilisant les moyens du cinéma, et notamment ceux de la fiction ? Comment l'aventure du cinéma devient-elle un prétexte pour mettre en récit ce que des personnes vivent dans la réalité ? La rencontre sera suivie d’une séance de L’île au trésor qui commence avec une citation de Stevenson : « J’ignore s’il y a un trésor ici, déclara-t-il, mais je gagnerais ma perruque qu’il y a de la fièvre » : cette approche qui convoque l’imaginaire pour mieux élever la réalité, s’attache à faire apparaître les relations qui circulent à l’intérieur de la base de loisirs de Cergy et comment celles et ceux qui le pratiquent, partagent et aiment ce lieu. Dans « ce cinéma à l’air libre », la caméra - en quête de trésors - devient écoute, particulièrement attentive à faire apparaître ce qui relie et ce qui sépare : malgré les tentatives de piratage, l’injustice sociale marque une différence d’accès au territoire.
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