Présentation du département Arts du spectacle
Vie de l'établissement
Particulièrement dynamique et attractif, le département des Arts du spectacle a beaucoup à nous apprendre de lui, de ses pratiques et de ses disciplines, que nous ne connaissons pas toujours pour ce qu’elles sont.
Propos recueillis par Camille Chaffardon, gestionnaire Ressources humaines.
Le point de vue des enseignants
Interrogé sur l’évolution du sépartement, Didier Coureau, professeur des universités en études cinématographiques, responsable du master Création artistique et du parcours Études cinématographiques, également responsable de la composante Cinesthéa de l'UMR 5316 Litt&Arts, nous a répondu avec sincérité :« Lorsque je suis arrivé en 2002, le théâtre commençait à bien prendre sa place, mais le cinéma n'existait qu'à travers deux options transversales. Puis théâtre et cinéma se sont unis. Je pourrais parler plus précisément de l'évolution du cinéma. Partant des options, j'ai d'abord réussi à faire créer des parcours spécialisés en études cinématographiques en licence. De même, au niveau du master, j'ai dans un premier temps pu transformer la spécialité "Arts du spectacle théâtre européen" (master mention Lettres et Arts du spectacle alors) en spécialité "Arts du spectacle théâtre européen-Études cinématographiques". Les études cinématographiques ont permis de solidifier le département, en attirant de très nombreux étudiants. Dans la NOF, j'ai pu mettre en place le master mention Création artistique, qui regroupe aujourd'hui trois parcours : deux directement liés aux arts du spectacle ("Arts de la scène", "Études cinématographiques"), et un co-organisé avec l'ICM (Documentaire de création M2). L'appellation "Arts de la scène" répond de manière plus juste aux activités de mes collègues (puisque comprenant théâtre, danse et autres arts scéniques). J'ai commencé comme seul enseignant de cinéma, et nous sommes à présent cinq titulaires (1 PR et 4 MCF). Les enseignants-chercheurs en Arts de la scène ont augmenté en nombre également et sont aujourd'hui 7 titulaires (dont 1 PR et 6 MCF). 12 enseignants-chercheurs composent à présent notre département (aucun d'entre eux n'était là en 2002 à mon arrivée).
La part "recherche" s'est aussi accrue au même rythme, avec la création de la composante Cinesthéa au sein de l'EA Traverses 19-21, puis au sein de ce qui est devenu l'UMR Litt&Arts. Les perspectives ouvertes par la Maison de la création et l'Est vont compléter ce caractère extrêmement riche de la formation et de la recherche en Arts du spectacle : une licence aujourd'hui complète, un master qui fait partie des plus belles offres sur le plan national (avec en master, une augmentation manifeste des ateliers de pratique et résidences). Ce qui caractérise l'équipe est une entente forte, un dynamisme et un engagement particulièrement notables, qui nous font cumuler les enseignements, la recherche, les responsabilités pédagogiques multiples, les responsabilités partenariales pour faire vivre la formation en relation avec les institutions culturelles et artistiques de la région (Grenoble, agglomération, Valence). Rançon du succès, nous manquons encore de membres pour assurer toutes nos missions dans la sérénité nécessaire, alors que les effectifs n'ont cessé de croître au fil des ans.»
Pierre Jailloux, maître de conférences en études cinématographiques, s’accorde avec Didier Coureau , et parle d’une équipe solidaire et dynamique : « Solidaire, parce que la taille de l'équipe est inversement proportionnelle au nombre d'étudiants : il faut donc s'entendre pour se partager équitablement les nombreuses charges de cours, concilier nos activités de recherche, et se répartir les tâches administratives, indispensables au bon déroulement de la formation, et dont chacun prend sa part. Moi-même codirecteur du Département depuis la rentrée 2016, et à ce titre impliqué dans diverses missions (budget, emploi du temps, recrutements, etc.), je mesure combien la participation de tous est nécessaire, dans un organisme aussi vivant que sont les Arts du spectacle !
Dynamique, l'équipe bouillonnant d'initiatives et de projet innovants, tant du côté de la recherche (organisations de journées d'études, de colloques...) que de l'enseignement (je pense notamment, depuis la NOF, au développement conséquent des ateliers pratiques, en arts de la scène comme en cinéma, impliquant un investissement important en matériel audiovisuel et informatique). Chacun a le souci de faire dialoguer approches théoriques et pratiques, savoirs historiques et expérimentations les plus contemporaines, dimension universitaire et ouverture sur le monde professionnel (qui se traduit par la participation active de multiples intervenants extérieurs, professionnels du spectacle, qui enrichissent le parcours des étudiants).
J'ajoute que ce travail se fait en bonne entente avec tout le personnel administratif de l'UFR, sans lequel nous serions dans l'incapacité d'accomplir toutes ces missions.
J'évolue personnellement au sein du département comme dans une famille remuante et pleine de caractère(s), que l'on aime bien retrouver malgré les inévitables divergences, parce que tout le monde marche dans le même sens : au service des étudiants toujours plus nombreux à choisir notre formation, afin de leur ouvrir des perspectives et faire vivre la réflexion dans le domaine des spectacles. »
Raquel Schefer, ATER au département des Arts du spectacle depuis septembre 2016, confirme les dires des « anciens » : elle déclare avoir été « très bien accueillie par l’équipe pédagogique et les gestionnaires de scolarité ». Pour elle, « l’ambiance de travail est agréable et constructive. Il y a un vrai esprit d’équipe très stimulant aux niveaux pédagogique et académique. »
Difficile de parler du département sans évoquer ses gestionnaires de scolarité !
Bernadette Nsengiyunva, « ténor » du bureau B322, raconte : « La NOF a eu des impacts un peu difficiles au début (nouvelle maquette inconnue et un peu imbuvable !). Mais après avoir travaillé sur la maquette, j’ai pris de nouvelles habitudes, et maintenant tout roule ! J’ai pris mon temps pour expliquer aux étudiants (et parfois même à quelques enseignants) le principe de l’OFC. Les étudiants ont souvent des difficultés avec ADE, et le manque de visibilité de l’OFC sur l’emploi du temps. J’apprécie beaucoup les relations que j’entretiens avec l’équipe des enseignants, très collaboratifs, et les étudiants, qui réagissent bien à ces changements. »Pour Aurélie Parent, nouvelle gestionnaire de scolarité, les choses se passent bien également. Elle avoue avoir rencontré des difficultés au début, mais apprécie ses missions au sein du département : « Chaque jour j’apprends de nouvelles choses, c’est très intéressant : ça me permet de pouvoir aider les enseignants à stabiliser les effectifs des groupes de TD, et d’arranger les étudiants pour éviter les chevauchements de cours ». Empathique, elle aime également rendre les copies aux étudiants, et ainsi « partager un peu leur peine et leur joie, en fonction de la découverte de leurs notes »… !
Mis à jour le 18 septembre 2017