Atelier d’écriture créative avec Pierre Senges : « L’invention de l’auteur »
Culture, Vie étudiante
Cette année, pour les trois journées de l’atelier d’écriture créative accueilli par la MaCI et la bibliothèque Bulles, l’écrivain Pierre Senges a proposé aux étudiants du master Arts, lettres et civilisations, Parcours Littérature : critique et création d’inventer des auteurs imaginaires et leurs œuvres fictives.
Vous n’avez jamais lu Love Story à Bourg-du-Bost d’Esodyte, Je me nourris de corbeaux malades de Jean Rage, le Palais écarlate de Diakovina Mikhaelaina ou La Grenouille de Central Park de Myrtille Lafigue ? Pas de panique : vous n’avez pas raté votre vie, vous avez seulement manqué l’atelier d’écriture animé par Pierre Senges.
À la manière de Jean-Benoît Puech, Borges, Bolano, Nabokov ou Manganelli, qui ont tour à tour créé des alter ego fictifs et commenté des œuvres qui n’existaient pas, les participants ont imaginé des noms d’écrivains, les titres de leurs œuvres, quatrièmes de couverture, notices biographiques, préfaces, glossaires et tables des matières, jusqu’à inventer la réception critique entourant ces faux livres. Lors de ces trois journées, l’écrivain a guidé les étudiant·es pour permettre à ces créatures de papier d’exister en chair et en os.
Au fil de ces étapes, il s’agissait d’étoffer progressivement ces œuvres imaginaires à partir du vide pour finir par écrire quelques pages de ces romans, pièces de théâtre et recueils poétiques : au terme de l’atelier, nous avons ainsi découvert les vers hallucinatoires de L’Eau verte du Léthé d’Arthur Gonzalez, le prologue du Peuple du sel d’Anatole Barka, ou encore la scène d’ouverture de Foulques en furie d’Andrée Foulc. À travers ces exercices ludiques, les étudiants ont pu saisir par la pratique le faisceau de textes qui contribuent à faire exister un écrivain, discours dont ils se sont approprié les codes sur le mode du pastiche ou du détournement ludique.
Plus largement, l’atelier d’écriture est aussi l’occasion de recevoir les conseils d’un écrivain. Les différents temps qui rythment l’atelier ouvrent chacun sur une expérience singulière, entre phases d’écriture individuelle, moments de restitution collective et temps de lecture lors desquels l’auteur déballe sa bibliothèque. Écrire en compagnie d’un écrivain, c’est enfin une façon de mieux connaître ce métier et ceux qui l’entourent : en dialoguant avec l’auteur sur son rapport à la littérature, on découvre ses pratiques concrètes d’écriture au quotidien ou encore la relation à son éditeur, du travail sur le manuscrit à la conception de l’objet-livre.
À la manière de Jean-Benoît Puech, Borges, Bolano, Nabokov ou Manganelli, qui ont tour à tour créé des alter ego fictifs et commenté des œuvres qui n’existaient pas, les participants ont imaginé des noms d’écrivains, les titres de leurs œuvres, quatrièmes de couverture, notices biographiques, préfaces, glossaires et tables des matières, jusqu’à inventer la réception critique entourant ces faux livres. Lors de ces trois journées, l’écrivain a guidé les étudiant·es pour permettre à ces créatures de papier d’exister en chair et en os.
Au fil de ces étapes, il s’agissait d’étoffer progressivement ces œuvres imaginaires à partir du vide pour finir par écrire quelques pages de ces romans, pièces de théâtre et recueils poétiques : au terme de l’atelier, nous avons ainsi découvert les vers hallucinatoires de L’Eau verte du Léthé d’Arthur Gonzalez, le prologue du Peuple du sel d’Anatole Barka, ou encore la scène d’ouverture de Foulques en furie d’Andrée Foulc. À travers ces exercices ludiques, les étudiants ont pu saisir par la pratique le faisceau de textes qui contribuent à faire exister un écrivain, discours dont ils se sont approprié les codes sur le mode du pastiche ou du détournement ludique.
Plus largement, l’atelier d’écriture est aussi l’occasion de recevoir les conseils d’un écrivain. Les différents temps qui rythment l’atelier ouvrent chacun sur une expérience singulière, entre phases d’écriture individuelle, moments de restitution collective et temps de lecture lors desquels l’auteur déballe sa bibliothèque. Écrire en compagnie d’un écrivain, c’est enfin une façon de mieux connaître ce métier et ceux qui l’entourent : en dialoguant avec l’auteur sur son rapport à la littérature, on découvre ses pratiques concrètes d’écriture au quotidien ou encore la relation à son éditeur, du travail sur le manuscrit à la conception de l’objet-livre.
Mis à jour le 28 novembre 2023